Vous vous êtes déjà demandé combien d'argent vous dépensez dans des choses inutiles ? Moi, oui, mais je n'avais jamais vraiment creuser la question. Alors je me suis lancé un défi. Un défi no-spend ou le No-Spend Challenge (Donc pas de dépenses / zéro dépenses). Pas d’achats superflus pendant un mois. Juste l’essentiel. Ça avait l'air simple, presque trop facile pour une minimaliste... mais la réalité m’a réservé quelques surprises !
Le No-Spend Challenge, c’est quoi et comment le réussir ?
En septembre dernier, plus exactement entre le 5 septembre et le 5 octobre (en même temps que le défi de ne pas manger de chocolat pendant 30 jours), j'ai décidé de documenter toutes mes dépenses non essentielles. C'était une première. Pas parce que je suis une grande dépensière, au contraire ! Mais parce que je voulais savoir si mes petits craquages "de temps en temps" n'étaient pas plus réguliers que je ne voulais bien l'admettre. Et surtout, j'avais envie d'un défi. Pourquoi ? Parce que ça avait l'air fun ! 🤗
Dans cet article, je vais vous raconter comment j'ai vécu ce défi no-spend. Vous faire un retour sur ces 30 jours. Ce qui a marché, ce qui a été difficile, et ce que j’en ai tiré. Et bien sûr, je vous donnerai mes astuces pour réussir votre propre défi. Vous verrez, ce n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire, mais c’est hyper enrichissant.
Pourquoi j’ai décidé de faire un défi no-spend ou zéro dépenses
Pour être honnête, je ne suis pas du genre à dépenser tout mon salaire en shopping. Je suis minimaliste (ou minimaliste en devenir), et j’ai déjà une bonne maîtrise de mes finances. Mais il y a toujours ces petits moments de faiblesse, non ? Une jolie tasse au marché artisanal, des snacks qui s’ajoutent au panier, ou une sortie resto parce qu’on a eu une journée chargée et qu’on a pas envie de cuisiner et faire la vaisselle. 👀 Ça ne paraît pas grand-chose sur le moment, mais additionnez tout ça sur un mois… Ça pique.
Ce défi no-spend, je l’ai abordé un peu comme une expérience. Est-ce que je pouvais vraiment résister à toutes les tentations pendant un mois entier ? Est-ce que je craquais plus souvent que je ne le pensais ? Et puis, soyons honnêtes, économiser un peu d'argent en prime, ça ne fait jamais de mal. Mais pour moi, c’était avant tout une façon de mieux comprendre mes habitudes et de m’amuser avec un concept nouveau.
Les règles que je me suis fixées
Un défi no-spend, ça ne veut pas dire arrêter de vivre. Les dépenses essentielles sont évidemment autorisées : alimentation pour cuisiner à la maison, essence pour la voiture, factures, assurances. Et si une urgence (genre santé, vétérinaire, voiture ou ordinateur cassé) survenait, je savais que je pouvais y déroger.
L’objectif, c’était de couper tout ce qui n’était pas vital. Les restos, les sorties, les vêtements, les gadgets inutiles, les décorations, les cadeaux achetés en dernière minute… Bref, tout ce qu’on peut qualifier de superflu. Pas de budget précis. Juste une règle simple : pas d’achats non essentiels. 😉
J’ai aussi choisi une période tranquille et vraiment facile : du 5 septembre au 5 octobre. Pas de fêtes, pas d'anniversaires, pas de gros événements. Histoire de ne pas me compliquer la vie dès le début. C’est tricher, ça ? 🤔 Et pour m’encourager, mon compagnon, qui est lui aussi plutôt minimaliste, m’a soutenue à fond et y a aussi participé.
Comment s’est passé mon défi no-spend
Globalement, ça s’est bien passé. Mais il y a eu quelques hauts et bas. Le 6 septembre, j’ai dû acheter du matériel pour un cours d’art auquel je m’étais inscrite avant de lancer le défi. Une dépense prévue mais qui rentre quand même dans la catégorie non essentielle (46 €). Ensuite, deux repas pris à l’extérieur, les 18 et 24 septembre pour un total de 40€ environ. Pas des sorties folles, juste un hot-dog / kébab végétalien et des frites pour dépanner. Mais ces petits moments m’ont rappelé à quel point la fatigue peut jouer sur nos décisions.
En revanche, il y a eu des moments de fierté. Comme cette invitation chez une amie. D’habitude, j’apporte toujours un cadeau ou quelque chose à grignoter. Cette fois, j’ai fait autrement : je lui ai offert une petite plante que j’avais propagée moi-même. Zéro dépense, mais beaucoup de plaisir à partager quelque chose de personnel. Elle adore les plantes et n’avait pas encore celle que je lui ai apportée. Elle a adoré ! 🌱
Ce que j’ai appris sur mes habitudes de consommation
Ce défi no-spend m’a ouvert les yeux sur plusieurs choses. D’abord, j’ai réalisé que je suis plutôt résistante aux achats impulsifs. Les gadgets, vêtements ou objets déco ? Pas de problème, je peux facilement passer devant sans craquer. Mais là où j’ai encore des progrès à faire, c’est sur les petits plaisirs alimentaires. Les snacks pendant les courses, par exemple. Ce n’est pas grand-chose sur le moment, mais ça s’accumule. Et c’est clairement pas très sain non plus… 😅
Il y a tellement de tentations partout qui sont inutiles. Un exemple concret ? Un peignoir pour chien que mon partenaire a repéré dans un magasin. Mon partenaire a craqué devant sa mignonnerie... mais nous ne l'avons pas acheté. Je l'ai également trouvé très mignon. Trop mignon. Pourquoi ne l'avons-nous pas acheté ? Parce que c'est juste une serviette avec des sangles. Avons-nous des serviettes à la maison ? Bien sûr ! Est-ce que mon chien peut/veut rester dans une serviette pendant quelques minutes ? Non, j'ai un caniche et je le frotte rapidement avec une serviette, puis je le sèche avec un sèche-cheveux. Alors ce peignoir pour chien ? Très mignon mais très inutile.
Résister à cette tentation, même petite, m’a rappelé que beaucoup de nos envies sont très souvent plus émotionnelles que pratiques.
Mes résultats et réalisations
Au final, j’ai économisé environ 20-30 € (le peignoir pour chien et le cadeau pour mon amie). Pas une somme énorme, mais c’était un mois très facile sans grandes dépenses prévues. Et c'est de l'argent que j'ai activement économisé en disant « NON » et en trouvant une alternative gratuite. J'ai dépensé environ 86€ en dépenses non essentielles (même si 46€ étaient prévus et que je n'avais pas d'autre choix que d'acheter le matériel nécessaire pour le cours d'art).
Le vrai gain, c’était la satisfaction de voir que je pouvais rester disciplinée. J’ai aussi redécouvert des alternatives plus créatives, comme offrir une plante plutôt qu’acheter un cadeau. Et je me suis prouvé que je pouvais vivre sans me sentir privée.
Journée cochée = Journée sans achats 👇
Et après ?
Je referai certainement un défi no-spend, mais à une période plus difficile. Histoire de tester mes limites ! Ce premier défi m’a montré que consommer moins ne veut pas dire se priver, mais plutôt faire preuve de réflexion. Et ça, c’est une leçon qui reste.
Mes conseils pour réussir un défi no-spend
- Choisissez une période stratégique : Un mois calme sans anniversaires, célébrations ou fêtes, pour commencer en douceur.
- Établissez des règles claires : Faites la différence entre l’essentiel et le superflu, et autorisez-vous des exceptions pour les urgences.
- Soyez créatifs : Trouvez des alternatives gratuites ou DIY pour remplacer les achats (comme mes plantes propagées comme cadeaux).
- Évitez les tentations : Réduisez les sorties dans les magasins ou les achats en ligne. En fait, il s'agit de faciliter votre réussite en évitant de vous mettre dans des situations tentantes.
- Suivez vos progrès : Notez vos dépenses dans un carnet ou une application pour rester motivé(e).
Alors, pourquoi ne pas tenter vous aussi un défi no-spend (ou no-spend challenge) ? Vous pourriez être surpris par ce que vous apprendrez sur vous-même. Et si vous le faites, racontez-moi votre expérience. J’adorerais savoir comment ça s’est passé pour vous ! 💌