Je suis Maude, j'ai 27 ans et je suis entrepreneuse et bloggeuse depuis que j’ai fait le choix de changer de vie.
Tout commence en 2020. Je ne supporte plus mon appartement, confinée, acculée, et le déménagement me semble inévitable, avec tout ce qu’il comprend de préparation, de stress et de cartons. Il me faut du changement, c’est un besoin qui n’attendra pas que je trouve un nouvel appartement.
Ici ou ailleurs, je veux pouvoir respirer.
Et aujourd'hui, je suis minimaliste en devenir.
On reste en contact ?
Je commence enfin à respirer
En 2021, je déménage en emportant l’utile et l’inutile. C’est horriblement long, et me revoilà avec l’entièreté de mes affaires dans mon nouvel appartement : des cadeaux, des souvenirs, les affaires de ma maman, de ma grand-mère, de la maison familiale qui a été vendue… et mon propre encombrement.
Le déménagement m’angoisse, me fatigue, et de nouveau, j’étouffe.
Si le problème ne vient pas de l’appartement, alors d’où ? Il suffit parfois de regarder autour de soi.
L'ensemble de ces cartons, qui constituent une quantité vraiment démesurée pour une seule personne, étaient tous à moi. Et honnêtement, c'était bien trop ; parce que ce n'est même pas la totalité de mes affaires. Ils manquent quelques cartons et surtout les meubles. Environ 80% des cartons sur cette photo étaient restés stockés pendant plus d'un an dans la cave de mon ancien appartement.
La vérité, c'est que je ne savais pas vraiment quoi en faire, principalement parce que je n'avais aucune envie de m'en occuper, de les ranger, de trouver un emplacement pour chaque objet et de les garder. L'idée d'acheter des rangements supplémentaires pour stocker toutes ces choses inutiles dans mon nouvel appartement ne me plaisait pas du tout non plus.
Ces objets, bien que remplis de souvenirs et de passé (vous voyez une maison de poupée ; je n'ai pas encore d'enfants, elle était à moi), représentaient une sorte de fardeau dont je ne voulais pas m'encombrer dans ma nouvelle vie. Un poids. Et ce poids me ralentissait dans mon parcours de minimaliste en devenir qui veut enfin pourvoir respirer et être heureuse.
Oui, quand j'ai ouvert ces cartons, c'était un peu comme à Noël. Je redécouvrais ce que j'avais. Non seulement je n'avais pas utilisé ces objets pendant plus d'un an sans que rien ne me manque, mais j'avaiscarrément oublié parfois ce qu'ils contenaient et ce que je possédais réellement. Chaque ouverture de carton révélait des surprises, des objets dont l'existence même m'avait échappé.
Cela m'a fait réfléchir à la quantité d'objets que nous conservons par habitude ou par attachement émotionnel, sans qu'ils aient une véritable utilité au quotidien. Ce processus de redécouverte m'a amené à questionner mes habitudes de consommation et la valeur que j'accorde aux choses matérielles. C'était le moment idéal pour un grand ménage, une simplification de ma vie qui s'alignerait mieux avec mes valeurs actuelles de minimaliste en devenir et d'efficacité.
Le désencombrement
Vous les avez aussi vues, ces vidéos de Tiny House avec leur aménagement intelligent. J’en ai beaucoup trop regardées, fascinée par le mode de vie de ceux qui en ont fait le choix, leurs motivations, leur ingéniosité, les plans de leur maison, l’organisation des espaces de rangement, le peu qu’ils possèdent et qui suffit amplement. J’ai vu à quel point ils semblent heureux.
Inévitablement, mes suggestions se tournent vers du contenu similaire, et je découvre le minimalisme. Ce n’est pas tout à fait exact : je le connaissais déjà, sans pouvoir exactement le nommer. La véritable découverte, c’est la liberté — loin de la surconsommation, du stress et de l’encombrement. Mon besoin de changement se précise ; si je veux respirer, je dois m’en donner la place.
Du jour au lendemain, je fais un gros désencombrement. Emmaüs, Leboncoin, Vinted, je trie et j’envoie au total trois petites camionnettes. Le trois-quart de mes affaires s’en vont et, enfin, je suis apaisée. Je suis minimaliste en devenir.
Le minimalisme
Être minimaliste, c’est d’abord choisir de simplifier son lieu et mode de vie : trier, désencombrer, limiter sa consommation. Mais ce n’est pas l’objectif final du minimalisme. On ne peut pas prendre son journal et écrire :
24 septembre 2024, J’ai terminé de trier, je suis minimaliste.
Être minimaliste, c’est pour moi un style de vie où on réduit ses possessions, mais surtout, où on se questionne sur sa façon de vivre et de consommer, sur ses loisirs, son alimentation, sa décoration intérieure, son travail, ses priorités. C’est ne pas perdre l’argent qu’on a gagné dans des achats inutiles. C’est gagner du temps sur le ménage et le récupérer pour s’occuper de soi, en méditant, en jardinant, en faisant du sport… en revenant à ce qui compte vraiment, et en vivant mieux avec Simplement moins.
L’objectif de Simplement moins, c’est d’inspirer et guider les lecteurs vers une vie simplifiée à travers le minimalisme, le slow-living et le bien-être, mais aussi ralentir au travail grâce au slow-business. Simplement moins vise à éveiller la curiosité, encourager la réflexion sur le mode de vie et de consommation, tout en offrant un soutien constant pour maximiser les bienfaits de cette transformation.
Le parcours a été long, mais si j’écris aujourd’hui, c’est parce que je suis sur la bonne voie et je suis minimaliste en devenir. S’il y avait eu en 2020 un bouton magique pour identifier mes besoins, je me serais épargné des années d’angoisse et d’incompréhension. C’est pour vous économiser un peu de temps et de doutes que j’ai créé ce blog.
En partageant mon expérience de minimaliste en devenir et en donnant des astuces, conseils, réponses, je veux créer un espace bienveillant pour toutes personnes intéressées par le désencombrement, la simplicité et le bien-être, peu importe où elles se situent sur leur parcours.
On peut tous apprendre à se concentrer sur ce qui est important et garder simplement l'essentiel pour la vie qu'on a réellement.
Mes sujets préférés sur le blog
Le minimalisme prône la simplicité, favorisant une vie moins encombrée et plus épanouie, centrée sur ce qui est véritablement important. Vivre bien avec tout simplement moins.
Adopter le slow-business signifie privilégier la qualité à la quantité. Travailler moins mais mieux ! Cette approche renforce les valeurs éthiques et favorise une croissance saine et soutenable.
Le bien-être est l'harmonie entre corps et esprit, essentielle à une vie épanouie. Il s'agit de nourrir notre santé physique, émotionnelle et mentale par des pratiques bienveillantes.
On discute ?
Pour toutes questions, suggestions ou collaborations, n'hésite pas à m'envoyer un message ! hello@simplementmoins.com
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